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Une clé pour faire sauter les conditionnements et les croyances limitantes !



Deux bras levés qui cassent les menottes qui les entravent
Le bonheur de casser ses chaînes !

« Hier, jeudi 9 juin à 14h30, je me suis baignée dans la Rance »

Vous pourriez me dire, c’est super Natacha, nous sommes contents pour toi !!! Et alors ?!

Il n’y paraît pas comme ça mais derrière cette phrase se cache un double « challenge » pour moi.

  • Le 1er, aller me baigner en cette période de l’année reste un défi, pour une tropicalisée comme moi habituée aux températures de la mer des Caraïbes !

  • Le 2è, mais non des moindres, m’autoriser à le faire en pleine journée de semaine travaillée ! Je garde encore la marque de plus de 15 ans de salariat dans un environnement où partir à 17h, c’est prendre son après-midi 🤣 !


Comment sortir de ces schémas, conditionnements et croyances limitantes ?


En prendre conscience, c’est une chose, les dépasser en est une autre.

Pour reprendre mon exemple, quand je suis revenue vivre sur le continent à 16 ans, après 8 ans passés en Guadeloupe, « même pas en rêve » vous me feriez aller me baigner dans une eau froide ! Alors que petite je me baignais en Belgique, dans la mer du Nord !!!!


1er pas…

J’aime cependant beaucoup l’élément « eau » donc dès que j’étais en bord de mer, la seule chose que j’osais, s’il ne faisait pas trop froid, c’était me mettre pieds nus sur le sable et y tremper les pieds voire les jambes, pas plus.


2è pas…

Puis petit à petit, au fil du temps, j’ai osé me baigner complètement, quand il faisait très chaud, en rentrant difficilement dans l’eau, en ne restant pas très longtemps.


3è pas…

Et puis, l’année dernière en déménagement en bord de Rance, à l’été, je voyais les jeunes joyeusement sauter du ponton dans l’eau. Ça m’a bien donné envie, il faisait chaud, je me suis lancée, et là… Que… Du… Bonheur ! Cette croyance, que je ne peux prendre du plaisir à me baigner que dans des eaux tropicales s’effritait considérablement !


4è pas…

Ensuite, à l’automne, à l’hiver l’eau est quand même bien froide, certains se baignent, font du longe-côte, surfant ou pêchent en combinaison. L’idée d’investir dans une combinaison pour faire du longe-côte m’a traversé l’esprit mais je ne suis pas encore tout à fait prête. Cette année je me suis contentée de faire des bains de jambes dès le mois de mai, motivée par la sensation de jambes lourdes que j’avais envie de résorber. Les 1ers secondes des 1ers bains étaient rudes quand même, je sentais le froid pénétrer jusqu’à l’intérieur des os des chevilles, j’avais l’impression d’avoir mal aux os, mais cette sensation passait vite, c’était juste le temps de m’habituer.


Et puis, le printemps s’installant, j’ai vu quelques personnes se baigner en maillot. L’avant-veille de ce 9 juin, j’ai fait mon bain de jambes, la température de l’eau s’était bien radoucie et je me suis finalement sentie frustrée de ne pas pouvoir mouiller le rester du corps ! Ça y est, j’étais prête à passer au grand bain !


Le pas décisif…

Le surlendemain donc, ce 9 juin, c’est décidé, je tente le coup. Je planifie ma journée, repère les horaires de marée haute. C’est parfait, je pourrais filer juste après mon atelier de 13h, il y a du soleil et la température est estivale, je ne pouvais pas rêver mieux.

Chose dite, chose faite, à 14h j’enfile le maillot et hop c’est parti !


Et là sur le chemin, naît en moi une pointe de culpabilité en voyant des ouvriers travailler.

« Qu’est-ce que tu fais là ? Tu devrais être en train de travailler au lieu de te faire plaisir ! » Et bien oui, ces croyances que « je dois travailler comme une dératée pour y arriver », qu’ « il faut montrer qu’on travaille pour être reconnu(e) ». Plus de 15 ans de travail dans des sociétés où travailler jusqu’à « pas d’heure » était la règle, renforcé par un schéma parental où le « moi » n’a pas d’importance, « ce qui compte c’est les autres, ce qu’ils vont penser », « le travail fourni n’est jamais assez bon, il faut toujours en faire plus pour prouver sa valeur ».


Même si au fil du temps, ces croyances sont moins prégnantes, elles reviennent malgré tout quand j’agis hors d’un cadre habituel pour moi, ici en l’occurrence, sortir en milieu de journée pour mon propre plaisir et être confronté au regard de ceux qui travaillent. Factuellement, les ouvriers n’en avaient rien à faire de moi et factuellement j’ai juste mis mon temps de loisir à un autre moment de la journée et j’avais prévu de me remettre à travailler en rentrant. Ce que j’ai fait.


Ces croyances, ces schémas sont tenaces. Mais le fait d’en prendre conscience et de passer à l’action pour les mettre à mal permet de s’en libérer petit à petit, les chaînes deviennent moins entravantes, plus lâches jusqu’à se casser.


… et le bonheur ressenti


Plage en bord de Rance
Mon lieu de baignade

La culpabilité ressentie n’était qu’une pointe, j’ai pu passer à l’action pour aller me baigner et là c’était encore du bonheur +++. J’y ai plongé tout mon corps la tête comprise ! Défi réussi ! Et ce bonheur ressenti et l’absence d’impact négatif derrière, au contraire même, le gain en énergie, en joie et en motivation a complètement effacé cette culpabilité.




En clair

Une des clés pour faire sauter les croyances limitantes et conditionnements, c’est passer à l'action,

petit pas par petit pas et prendre conscience des bénéfices ressentis qui viendront contre-balancer le discours intérieur, les sensations et émotions désagréables qu’elles génèrent !


Mais passer à l’action peut être compliqué, on a parfois beau le vouloir, c’est plus fort que soi, on n’y arrive pas. Si votre croyance, votre conditionnement est vraiment limitant dans votre vie, un accompagnement par un professionnel peut être utile pour vous aider à casser les chaînes qui vous entravent.



Si vous en sentez le besoin, nous pouvons en discuter :


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